vendredi 22 novembre 2013

Autres infos sur les Nomades et métiers exercés dans des lieux non fixes. N°30.

Toujours dans la lettre du 25 octobre 1913.
Question: Le début seul est-il d'Étienne Flandin, sénateur, ou tout?

photo CG 63


                                                                                                        

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
CHAMBRE DES DÉPUTÉS



Paris le                    191**
Projet de loi relatif à la réglementation
de la circulation des Nomades
Sénat – Séance du 22 Xbre 1911


Étienne Flandin : Parmi les mesures attendues pour résoudre le
problème si complexe du vagabondage les plus impérieusement réclamées
par l’opinion publique sont celles qui pourraient délivrer nos communes
rurales des bandes de rouleurs* et de romanichels considérés à trop juste
titre par nos paysans comme le pire fléau de nos campagnes.

Il faut empêcher ces confusions regrettables et l’extension   abusive de mesures législatives rigoureuses à des citoyens contre lesquels
elles ne sauraient être édictées sans injustice.

Il faut distinguer
1°/ les commerçants ambulants français ou étrangers qui
ont un domicile ou une résidence fixe en France.

2°/ les commerçants ou industriels français sans domicile ni résidence fixe.

3°/ les Nomades proprement dit c’est-à-dire les roulottiers n’ayant
ni domicile ni résidence ni patrie, la plupart vagabonds à caractère
ethnique, romanichels, bohémiens, tziganes. Ceux-là vivent
sur notre territoire en pays conquis ne voulant connaître ni les règles de
l’hygiène, ni les perceptions* de nos lois civiles, professant un égal dédain
pour nos lois fiscales et nos lois pénales.
photo I. Chassaing

Aux  premiers on demande une simple déclaration
à la Préfecture ou à la Sous-préfecture de l’arrondissement où ils ont
leur domicile ou leur résidence fixe {comprenez * colporteurs, débiteurs de                                                                                                                     (boisson, déb)
de  journaux} des seconds on exige un carnet d’identité mentionnant leur
leur signalement avec photo à l’appui.

Aux Nomades  des* bohémiens, romanichels, tziganes,
à toute cette légion de roulottiers suspects qui sous l’apparence d’une
P2
profession problématique, trainent leur fainéantise le long de
nos routes, vivent d’aumône qu’on n’ose leur refuser, de braconnage
de maraude, de rapine et considérés à juste titre comme le fléau de nos
populations rurales on demande le carnet anthropométrique d’identité
donnant le signalement avec photographie et on exige que dans chaque
commune où ils se présenteront ils fassent viser leur carnet par l’autorité
municipale.


°mot pas sûr
°° sans date mais copié par le Dr Chassaing sans doute le 25 octobre 1913.
Cette lettre était dans une lettre du 25 octobre 1913

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