Toujours dans la lettre du 25 octobre 1913.
Question: Le début seul est-il d'Étienne Flandin, sénateur, ou tout?
photo CG 63 |
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
Paris le 191**
Projet de loi relatif à la réglementation
de la circulation des Nomades
Sénat – Séance du 22 Xbre 1911
Étienne Flandin : Parmi les mesures
attendues pour résoudre le
problème si complexe du vagabondage les plus
impérieusement réclamées
par l’opinion publique sont celles qui
pourraient délivrer nos communes
rurales des bandes de rouleurs* et de romanichels considérés à trop
juste
titre par nos paysans comme le pire fléau de
nos campagnes.
Il faut empêcher ces confusions regrettables
et l’extension abusive de mesures
législatives rigoureuses à des citoyens contre lesquels
elles ne sauraient être édictées sans
injustice.
Il faut distinguer
1°/ les commerçants ambulants français ou
étrangers qui
ont un domicile ou une résidence fixe en
France.
2°/ les commerçants ou industriels français
sans domicile ni résidence fixe.
3°/ les Nomades proprement dit c’est-à-dire
les roulottiers n’ayant
ni domicile ni résidence ni patrie, la plupart
vagabonds à caractère
ethnique, romanichels, bohémiens, tziganes.
Ceux-là vivent
sur notre territoire en pays conquis ne
voulant connaître ni les règles de
l’hygiène, ni les perceptions* de nos lois
civiles, professant un égal dédain
pour nos lois fiscales et nos lois pénales.
Aux
premiers on demande une simple déclaration
à la Préfecture ou à la Sous-préfecture de
l’arrondissement où ils ont
leur domicile ou leur résidence fixe {comprenez
* colporteurs, débiteurs de (boisson, déb)
de
journaux} des seconds on exige un carnet d’identité mentionnant leur
leur signalement avec photo à l’appui.
Aux Nomades
des* bohémiens, romanichels, tziganes,
à toute cette légion de roulottiers suspects
qui sous l’apparence d’une
P2
profession problématique, trainent leur fainéantise
le long de
nos routes, vivent d’aumône qu’on n’ose leur
refuser, de braconnage
de maraude, de rapine et considérés à juste
titre comme le fléau de nos
populations rurales on demande le carnet
anthropométrique d’identité
donnant le signalement avec photographie et on
exige que dans chaque
commune où ils se présenteront ils fassent
viser leur carnet par l’autorité
municipale.
°mot pas
sûr
°°
sans date mais copié par le Dr Chassaing sans doute le 25 octobre 1913.
Cette
lettre était dans une lettre du 25 octobre 1913
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire