vendredi 28 septembre 2018

Prisonniers de guerre et Internés civils d'Autriche-Hongrie. 26/9/1918. N°283.

Toujours mis à contribution


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Clermont-Ferrand, le 27 septembre 1918

Mon cher Docteur,
Je viens vous demander un service. Vous savez qu'au printemps dernier, un accord est intervenu entre la France et l'Allemagne pour l'échange des prisonniers de guerre et le rapatriement des internés civils, retenu en Allemagne ou en pays envahi. Nous avons cru pendant longtemps que cet accord  jouait également pour les internés
196J48 vue 114; p2 et p3
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civils retenus en Autriche et nous espérions que mon beau-frère, ma belle-sœur et leurs deux enfants qui sont restés à Vienne où ils étaient employés à la maison Michelin allaient pouvoir rentrer.
Hélas ! Cet accord est inopérant pour l'Autriche. Les civils retenus là-bas ont été simplement oubliés, sans doute parce que la France et l'Autriche n'avaient pas respectivement des soldats prisonniers de guerre originaires des pays intéressés.

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Ne serait-il pas possible de tenter quelque chose en faveur de ces malheureux qui parviennent quand même à nous donner des signes de détresse. L'approche du 5ème hiver à passer dans des conditions misérables rend leur situation encore plus angoissante. Je viens vous demander de vous renseigner au Ministère des Affaires Étrangères, s'il n'est pas possible de les faire rapatrier. Je doute que l'état actuel des accords internationaux permettent le rapatriement, mais si les dispositions prises vis-à-vis de l'Allemagne ne peuvent s'étendre à l'Autriche


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ne pourriez-vous pas demander au Ministère qu'il prenne l'initiative d'un accord avec la double monarchie sur les mêmes bases que celui qui a été conclu avec l'Allemagne et la Turquie. Les internés retenus en Autriche semblent avoir été oubliés, ce serait un simple acte de justice que de les traiter de la même façon que les autres.
J'ose espérer que vos démarches au Ministère des Affaires Étrangères seront couronnés de succès ; c'est dans cet espoir que je vous prie d'agréer l'hommage de mes sentiments les plus dévoués.

Signé F. Concordel

F. Concordel. Commission de réception des munitions
Clermont-Ferrand

vendredi 21 septembre 2018

Engueulade. 16/9/1918. N°282

Moins de lettres, ces jours de 1918.
Celle-ci a été trouvé cet été 2018
Gouverneyre écrit relativement souvent à Eugène Chassaing
C'est pourquoi sans doute des Courtille besoin de lui faire des reproches par rapport à sa demande d'intervention




Suppl III, 16 septembre 1915 p1


Aux armées le 16 septembre 1918

Mon cher monsieur le Député,

J'ai bien reçu votre lettre du 11 courant et dois vous avouer
que ce n'est pas ce que j'attendais de vous. Vous me dites que vous
avez fait part de mes observations à la chancellerie, qu'il ne
faut pas espérer beaucoup de choses, que seuls les très vieilles
classes obtiendront qq satisfaction au moment de l'incorpo-
ration de la classe 20

Je tiens à vous rappeler qu'en décembre dernier vous m'aviez
écrit de vous faire souvenir d'ici 2 ou 3 mois que vous
tacheriez d'intervenir auprès des Pouvoirs Publics en faveur
des officiers ministériels besogneux pour leur faire allouer
une indemnité. Je me suis conformé à la lettre à vos
conseils mais je n'ai plus entendu parler de rien. Je
suis persuadé que si quelqu'un s'occupait de nous
nous obtiendrons satisfaction. Nous avons payé nos
charges, celle-ci ne nous rapportent pas un sou depuis
4 ans ; les fonctionnaires mobilisés touchent leur
traitement, pourquoi serions-nous traités en parias, et
ne toucherions pas tout au mois l'intérêt du prix
d'achat de nos charges, notre cantonnement qui
était de 3 % il y a seulement quelques années a été
successivement diminué de 3 à 2fr50 puis
 à  2fr25 , enfin à 2 %, ceci par un simple décret

Ce que je réclame c'est un peu de justice pour
 nous comme pour les autres.

Vous ajoutez ensuite qu'il se chuchote en ce
moment des nouvelles que j'aurai plaisir à entendre et
vous laissez au bout de la plume ce dont il s'agi,
pourquoi ??
J'aime à croire que par une prochaine vous
vous exprimerez franchement

Suppl III, 16 septembre 1915 p2


P2.
Un de mes amis Député m'écrit ces jours que
sitôt qu'il pourra me trouver dans une usine
travaillant pour la Défense Nationale une
place de conducteur de camion ou camionnette
automobile, il me sortira du front. De votre
côté voudriez-vous m'en promettre autant, je
suis certain que si vous vouliez vous pourriez
le faire; je suis dans une classe de territorial
Ayant près de trois ans de front, d'ailleurs vous connaissez ma situation.

Comptant sur vous.

Veuillez croire Monsieur le député
et la nouvelle assurance de mes sentiments
reconnaissants respectueux et dévoués


signé Gouverneyre

Gouverneyre 32 s.m A
313 artillerie lourdes
secteur 134


Petite note du dr Chassaing : "aucune chance de succès… je dois le réclamer "


vendredi 14 septembre 2018

Le docteur Chassaing demande à partir au Maroc. 13 sept 1918. N°281.

13 septembre 1918.

Deux brouillons de demande du Dr Chassaing pour partir au Maroc afin de mettre en place l'Aviation Sanitaire.
Cette demande est adressée au sous-secrétaire d' État du Service de Santé Justin Godart, nommé aussi Ministre.
Brouillon manuscrit p1
Au sous- sécrétaire d'État du Service de Santé
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Brouillon manuscrit p2
Au sous- sécrétaire d'État du Service de Santé
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Brouillon tapé p1, vue 161
Il s'agit du Résident  Général Lyautey, et pas du Président, comme pu écrire la dactylo en recopiant le brouillon manuscrit.

Brouillon tapé p2 vue 162

vendredi 7 septembre 2018

L'Aviation Sanitaire pour les Américains. 8 et 12 septembre 1918. N°280

Le docteur Chassaing propose l'aviation sanitaire au service de santé américain.
Trois brouillons, presque semblables

8 septembre, puis 12 septembre 1918

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