vendredi 29 novembre 2013

Demande de sursis. Pour l'écriture, le style et l'orthographe. N°31.

2 novembre 1913 .
Demande d'intervention pour sursis

Nous n'avons pas beaucoup de lettres de 1913. C'est pourquoi elles sont très variées, et  n'ont en commun que le fait d'avoir 100 ans. Nous en aurons beaucoup plus à partir du mois d'Août 1914 quand la guerre aura commencé.
On peut dire que ces lettres représentent un état des lieux de l'avant guerre.




                           
                                                J10_3642 vue 135. Ph I. Chassaing.





 Belle écriture, mais style gauche et orthographe laissant à désirer. 

vendredi 22 novembre 2013

Autres infos sur les Nomades et métiers exercés dans des lieux non fixes. N°30.

Toujours dans la lettre du 25 octobre 1913.
Question: Le début seul est-il d'Étienne Flandin, sénateur, ou tout?

photo CG 63


                                                                                                        

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
CHAMBRE DES DÉPUTÉS



Paris le                    191**
Projet de loi relatif à la réglementation
de la circulation des Nomades
Sénat – Séance du 22 Xbre 1911


Étienne Flandin : Parmi les mesures attendues pour résoudre le
problème si complexe du vagabondage les plus impérieusement réclamées
par l’opinion publique sont celles qui pourraient délivrer nos communes
rurales des bandes de rouleurs* et de romanichels considérés à trop juste
titre par nos paysans comme le pire fléau de nos campagnes.

Il faut empêcher ces confusions regrettables et l’extension   abusive de mesures législatives rigoureuses à des citoyens contre lesquels
elles ne sauraient être édictées sans injustice.

Il faut distinguer
1°/ les commerçants ambulants français ou étrangers qui
ont un domicile ou une résidence fixe en France.

2°/ les commerçants ou industriels français sans domicile ni résidence fixe.

3°/ les Nomades proprement dit c’est-à-dire les roulottiers n’ayant
ni domicile ni résidence ni patrie, la plupart vagabonds à caractère
ethnique, romanichels, bohémiens, tziganes. Ceux-là vivent
sur notre territoire en pays conquis ne voulant connaître ni les règles de
l’hygiène, ni les perceptions* de nos lois civiles, professant un égal dédain
pour nos lois fiscales et nos lois pénales.
photo I. Chassaing

Aux  premiers on demande une simple déclaration
à la Préfecture ou à la Sous-préfecture de l’arrondissement où ils ont
leur domicile ou leur résidence fixe {comprenez * colporteurs, débiteurs de                                                                                                                     (boisson, déb)
de  journaux} des seconds on exige un carnet d’identité mentionnant leur
leur signalement avec photo à l’appui.

Aux Nomades  des* bohémiens, romanichels, tziganes,
à toute cette légion de roulottiers suspects qui sous l’apparence d’une
P2
profession problématique, trainent leur fainéantise le long de
nos routes, vivent d’aumône qu’on n’ose leur refuser, de braconnage
de maraude, de rapine et considérés à juste titre comme le fléau de nos
populations rurales on demande le carnet anthropométrique d’identité
donnant le signalement avec photographie et on exige que dans chaque
commune où ils se présenteront ils fassent viser leur carnet par l’autorité
municipale.


°mot pas sûr
°° sans date mais copié par le Dr Chassaing sans doute le 25 octobre 1913.
Cette lettre était dans une lettre du 25 octobre 1913

vendredi 15 novembre 2013

Nomades et scieurs de long, 2è suite, 25/10/1913. N°29.

E. Chassaing écrit au Ministre. Cette lettre était dans la lettre du 25 octobre 1913.
Ph CG63, p 1
Autre brouillon de demande au Ministre, de EC? 
Autre écriture. 
Détails sur préjudices  matériel et moral , causés par de nouvelles règlementations.



Ph CG63, p2

vendredi 8 novembre 2013

Réponse du Ministre à propos des scieurs de long. 25 octobre 1913. N°28.

25 octobre 1913
J10_3642 ph130 CG 63 coll Chassaing
J10ph131
La signature ne semble pas être celle du Ministre Klotz..

vendredi 1 novembre 2013

Scieurs de long et ambulants. Lettre au Ministre. N°27.


Brouillon d'une Question Écrite au Ministre de l'Intérieur,
M. Klotz d'après internet.
J10_3642 ph 122 CG63.
Le père de E. Chassaing, Jules, de Brousse, avait été scieur de long dès 1875, au tunnel du Lioran.
Le tas de sciure produit par son installation a été visible jusque dans les années 1970!


 Transcription.

                                                              7 octobre 1913

Monsieur le  Ministre,

J’ai l’honneur de vous demander
si les ouvriers d’origine française et
notamment les scieurs de long de la
région d’Ambert travaillant hors de leur
domicile pendant des mois, parfois même
pendant des années, sont visés par la loi …un mot illis
du 16 juillet 1912 et s’ils doivent être
les … deux mots illis  suivis de deux mots barrés comptés parmi les ambulants ou les nomades
                          (romanichels (≈), bohémiens, tziganes .
Si telle était l'interprétation adoptée
par l’administration il en résulterait pour
des milliers de travailleurs un double
préjudice matériel et moral qui donnerait
lieu aux plus légitimes protestations.

J’ose espérer, Monsieur le Ministre,
que dans la circulaire qui déterminera
les conditions d’application de la nouvelle
(manque « loi ») des instructions précises seront données en
vue d’éviter l’extension abusive de
mesures législatives rigoureuses à des
citoyens contre lesquels elles ne sauraient
être édictées sans injustice (mot incertain).
(flux RSS)